Notre boutique

L’eau à la loupe

Les valeurs indiquées dans ce tableau sont données à titre indicatif. Elles peuvent varier d’une région à une autre et d’une période de l’année à l’autre.

ParamètresValeur moyenne pour l’eau de pluieValeur maximum pour l’eau potable
pH5,5 et 76,5 à 9
Conductivité (µS/cm)90< 1100
Nitrate (mg/l)1,5< 50
Ammonium (mg/l)0,02< 0,1
Chlorures (mg/l)6,5< 250
Sulfates (mg/l)< 8< 250
Calcium (mg/l)10,1< 270
Sodium (mg/l)1,6< 200
Potassium (mg/l)0,8< 12
Magnésium (mg/l)0,21< 50
Zinc (mg/l)466< 5000
Fer (mg/l)< 50< 200
Cadmium (µg/l)< 10< 5
Plomb (µg/l)< 50< 5
Dureté totale (°F)< 15NC
Coliformes totauxQuantité variable selon l’environnement0
Escherichia ColiQuantité variable selon l’environnement0
EntérocoquesQuantité variable selon l’environnement0
MicroorganismesQuantité variable selon l’environnement0
Virus pathogènesQuantité variable selon l’environnement0

Que contient l’eau de pluie ?

Pour comprendre ce que contient l’eau de pluie, il faut reprendre le fil de son histoire.
L’eau de pluie que nous collectons provient d’un long périple que l’on appelle le cycle de l’eau.
L’eau à circuler sur terre à travers les rivières, les lacs, les océans, le sous-sol, etc … et à changer plusieurs fois d’état. Nous ne faisons donc que l’intercepter sur son parcours.

À cette étape, l’eau est dite “pure” et est légèrement acide. Ce n’est que lorsqu’elle tombe vers le sol qu’elle s’agrémente des éléments qu’elle trouve sur son passage.
Ainsi la pollution atmosphérique liée principalement à l’industrie et aux gaz d’échappement, ou encore des éléments minéraux ou des poussières microscopiques qu’elle rencontre viennent modifier sa composition.
Les pluies provenant de zones agricoles ou fortement industrialisées ont plus de risques d’être contaminées par les pesticides, les hydrocarbures, les métaux lourds, l’oxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les nitrates.

D’une manière générale, l’activité humaine a un impact important sur les caractéristiques de l’eau de pluie.
Au contact des toitures, l’eau continue d’accumuler d’autres contaminants comme des lichens, des mousses, des déjections animales, des métaux lourds (Zinc par exemple) et d’autres organismes pathogènes.
Il est important de noter que le temps de contact entre la surface et l’eau a une influence sur la concentration en contaminants. Il existe peu d’études complètes sur l’analyse physico-chimique de l’eau de pluie.
Il y a plus de données sur la quantité d’eau de pluie (relevé des précipitations, projection), que sur sa qualité.

Ceci-dit vous retrouverez dans le tableau ci-contre une synthèse des données recueillies de différentes études scientifiques sur le sujet.

Ce qu’il faut retenir sur l’eau de pluie

Que contient l’eau du réseau public ?

L’eau du réseau public provient des eaux souterraines pour 60% (nappes phréatiques) et des eaux de surface pour 40% (rivière). Lors de son prélèvement dans le milieu naturel cette eau est chargée en contaminants en tout genre, produits phytopharmaceutiques, produits phytosanitaires agricoles et domestiques, métaux lourds, PFAS, organismes pathogènes,… mais pas que. Sa composition varie selon les régions et les sources d’approvisionnement

Mais que reste-t-il après traitement ?
Que contient réellement l’eau du robinet ?

Contrairement à l’eau de pluie, du fait de son infiltration dans le sol et son contact avec les roches, elle se charge naturellement en sels minéraux et en oligo-éléments. L’eau du robinet contient donc une variété de minéraux bénéfiques pour la santé. Ces minéraux, tels que le calcium, le magnésium, le potassium et le sodium, sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Ils jouent un rôle crucial dans la formation des os, la régulation de la pression artérielle, la transmission des signaux nerveux et bien d’autres fonctions vitales.
Quelques exemples :

  • Calcium (Ca²⁺) : renforce les os et les dents.
  • Magnésium (Mg²⁺) : important pour le système nerveux et musculaire.
  • Sodium (Na⁺) : présent en petite quantité, il régule l’équilibre hydrique.
  • Potassium (K⁺) : contribue au bon fonctionnement du cœur et des muscles.
  • Bicarbonates (HCO₃⁻) : aident à réguler l’acidité du corps.

Pour éliminer les organismes pathogènes présents dans l’eau, tels que les bactéries, virus et autres microorganismes, il est couramment utilisé du chlore. Le problème, c’est que ce traitement donne un mauvais goût et une mauvaise odeur à l’eau.De plus, le chlore lorsqu’il est appliqué en présence de substances organiques, réagit et il se crée un sous-produit de désinfection appelé THM (Trihalométhanes). Composant qui peut avoir un impact sur la santé si sa concentration n’est pas contrôlée et si il est ingéré sur une longue période.
L’utilisation de filtre à charbon actif permet d’éliminer la présence du chlore dans l’eau

Les métaux lourds, tels que le plomb, le mercure, l’arsenic ou le cadmium, sont des polluants toxiques que l’on retrouve dans l’eau. Issu des rejets industriels (mines, métallurgie, batteries, usines chimiques, …), de l’utilisation des pesticides, des engrais ou encore présent dans la composition des canalisations transportant l’eau, ils s’accumulent dans les écosystèmes et constituent une menace pour la faune, la flore et la santé humaine..
Présents sous forme dissoute ou de particules en suspension, ces éléments peuvent provoquer de graves effets sur la santé, comme des troubles neurologiques, des maladies rénales ou des cancers. De plus, ils s’accumulent dans la chaîne alimentaire, rendant leur élimination encore plus complexe.
Quelques exemples de pathologies liées aux métaux lourds retrouvés le plus couramment :

  • Plomb (Pb) : Provoque des troubles neurologiques et des maladies rénales.
  • Mercure (Hg) : Très toxique, il affecte le système nerveux et peut s’accumuler dans la chaîne alimentaire.
  • Cadmium (Cd) : Responsable de troubles rénaux et osseux.
  • Arsenic (As) : Cancérigène, il peut provoquer des maladies de la peau et du foie.
  • Chrome (Cr), surtout le chrome VI : Dangereux pour les voies respiratoires et le foie.

Les nitrates (NO₃⁻) sont des composés chimiques présents naturellement dans l’environnement, mais leur concentration dans l’eau a fortement augmenté en raison des activités humaines, notamment l’agriculture intensive. L’utilisation massive d’engrais azotés et l’élevage intensif entraînent une infiltration des nitrates dans les nappes phréatiques et les cours d’eau.
Bien que les nitrates ne soient pas toxiques en eux-mêmes, à forte concentration, ils peuvent poser des risques pour la santé, notamment pour les nourrissons (syndrome du bébé bleu) et sont soupçonnés d’avoir des effets sur le système cardiovasculaire et digestif. De plus, leur accumulation favorise l’eutrophisation, un phénomène qui appauvrit les milieux aquatiques en oxygène et nuit à la biodiversité.

Le fluor (F⁻) est un élément naturellement présent dans l’eau, les sols et certaines roches. Il est souvent ajouté à l’eau potable dans certains pays pour ses effets bénéfiques sur la santé dentaire, car il aide à prévenir les caries en renforçant l’émail des dents.
Cependant, une concentration excessive en fluor peut poser des risques pour la santé. Une exposition prolongée à des niveaux trop élevés peut provoquer une fluorose dentaire (taches blanches sur les dents) ou, dans les cas extrêmes, une fluorose osseuse, entraînant des douleurs articulaires et une fragilisation des os.
En France, l’eau du robinet contient naturellement peu de fluor, et son ajout systématique n’est pas pratiqué. Toutefois, dans certaines régions où l’eau est naturellement riche en fluor, il est recommandé de surveiller sa consommation, notamment chez les jeunes enfants.
Un bon équilibre est essentiel pour bénéficier des bienfaits du fluor tout en évitant ses effets indésirables.

Le calcaire est naturellement présent dans l’eau, principalement sous forme de carbonate de calcium et de magnésium. Sa concentration dépend de la nature des sols traversés par l’eau : une eau issue de roches calcaires sera plus « dure », tandis qu’une eau provenant de sols granitiques sera plus « douce ».
Si le calcaire n’est pas dangereux pour la santé, il peut causer des désagréments au quotidien. Il favorise l’entartrage des canalisations, réduit l’efficacité des appareils électroménagers et laisse des traces blanches sur la vaisselle et les robinets. En revanche, une eau trop douce peut être corrosive pour les installations.
Pour limiter les effets du calcaire, il existe des solutions comme les adoucisseurs d’eau, les antitartres magnétiques ou l’utilisation de vinaigre blanc pour éliminer les dépôts. Un bon équilibre est essentiel pour préserver la qualité de l’eau et la durabilité des équipements.

Les composés organiques volatils (COV) sont des substances chimiques présentes dans l’eau à la suite d’activités industrielles, agricoles ou domestiques. Parmi eux, on trouve des solvants, des hydrocarbures, des pesticides et d’autres produits chimiques dérivés du pétrole. Ces polluants peuvent provenir de rejets industriels, de stations-service, de l’utilisation de produits ménagers ou encore de fuites dans les réseaux d’eau.
Même en faible concentration, certains COV sont toxiques et peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine : troubles neurologiques, irritations, et, pour certains, un risque accru de cancer. De plus, leur présence dans l’eau peut altérer son goût et son odeur.

Les pesticides, utilisés en agriculture pour lutter contre les insectes, les mauvaises herbes et les maladies des cultures, peuvent contaminer les ressources en eau par ruissellement ou infiltration dans les sols. C’est pourquoi nous les retrouvons dans l’eau potable.
Présents en faibles concentrations, ces produits chimiques ne sont pas sans danger : certains sont suspectés d’être cancérigènes, de perturber le système hormonal ou d’affecter la biodiversité aquatique. Les organismes aquatiques, comme les poissons et les amphibiens, sont particulièrement vulnérables à cette pollution.

Issus de l’usage humain et vétérinaire, se retrouvent de plus en plus dans les cours d’eau et les nappes phréatiques. Ils proviennent principalement des rejets domestiques (médicaments éliminés par l’urine ou jetés dans les toilettes) et des effluents hospitaliers et industriels. Malheureusement, les stations d’épuration ne sont pas toujours capables de les filtrer complètement.
Même en faibles concentrations, ces substances, comme les antibiotiques, les hormones ou les antidépresseurs, peuvent perturber les écosystèmes aquatiques et favoriser l’apparition de bactéries résistantes aux traitements. Elles posent aussi des questions sur leur impact potentiel sur la santé humaine à long terme.
Pour limiter cette pollution, il est essentiel de ne pas jeter les médicaments inutilisés dans l’évier ou les toilettes, mais de les rapporter en pharmacie

Les microplastiques, particules de plastique de moins de 5 mm, sont une source croissante de pollution de l’eau. Issus de la dégradation des déchets plastiques, des fibres synthétiques des vêtements ou encore des produits cosmétiques, ils se retrouvent dans les rivières, les océans et même l’eau potable.
Bien qu’invisibles à l’œil nu, ces particules posent un risque pour la faune aquatique qui les ingère, perturbant ainsi toute la chaîne alimentaire. Leur impact sur la santé humaine reste encore mal connu, mais la présence de plastiques et d’additifs chimiques dans notre alimentation et notre eau potable suscite des inquiétudes.Les microplastiques, particules de plastique de moins de 5 mm, sont une source croissante de pollution de l’eau. Issus de la dégradation des déchets plastiques, des fibres synthétiques des vêtements ou encore des produits cosmétiques, ils se retrouvent dans les rivières, les océans et même l’eau potable.
Bien qu’invisibles à l’œil nu, ces particules posent un risque pour la faune aquatique qui les ingère, perturbant ainsi toute la chaîne alimentaire. Leur impact sur la santé humaine reste encore mal connu, mais la présence de plastiques et d’additifs chimiques dans notre alimentation et notre eau potable suscite des inquiétudes.

Les PFAS (per- et polyfluoroalkylées) sont une famille de substances chimiques utilisées depuis les années 1950 pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes à la chaleur. On les retrouve dans des produits comme les emballages alimentaires, les textiles, les mousses anti-incendie et les ustensiles de cuisine.
Leur principale menace réside dans leur extrême persistance : surnommés polluants éternels, les PFAS ne se dégradent pas facilement et s’accumulent dans l’environnement, notamment dans l’eau. Une exposition prolongée à ces substances est associée à des risques pour la santé, comme des troubles hormonaux, des problèmes immunitaires et un risque accru de certains cancers.

Quelle est la qualité de mon réseau d'eau ?

Pour connaître précisément la qualité de l’eau distribuée dans votre commune, n’hésitez pas à contacter votre fournisseur d’eau qui
vous communiquera les résultats d’analyse. Ils peuvent même être fournis avec votre facture.
Ou rendez-vous sur le site du ministère de la Santé.

https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau

Découvrez nos produits

Voir les filtres

Viveo Environnement vous accompagne

Concrétisons ensemble votre projet.